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A toi pauvre chien,
Un fusil à la main,
Qui charge un ennemi,
Avec qui jadis tu eut rit.

A toi pauvre chien,
Cela ne t'apporte rien,
De tuer ceux-ci,
Qui dorment dans leur lit.

A toi pauvre chien,
Qui ne songe à briser ses liens,
Toi a qui on a menti,
Tout au long de ta vie.

A toi pauvre enfant,
Dont bientôt le sang,
Coulera contre une République,
Toi qui te bat en Afrique.